Le jour se levait sur la petite ile de Law’s Kids, une journée banale ou rien ni personne n’échappait aux lois du gouvernement, un jour comme un autre, ou chacun travailleraient ou étudierais dans le plus grand respect des règles établie, bref, où chacun plierait sous le jougs des lois édictés par les plus grands hommes et femme de ce monde. Ou bien des Anges, des démons et des vampires, si on écoutait Aya. Aetyhs se tourna à nouveau dans son lit double, pour la énième fois en cette matinée pluvieuse. Il avait mal dormi : cela faisait bien une semaine qu’il avait rencontré la démone, mais ses paroles résonnaient encore dans sa tête d’enseignant sans problèmes particuliers. Il n’arrivait pas à croire que tant de non-Humains siégeaient sur les sièges du pouvoir, et tirait les rênes de l’île et du reste du monde… Cela dépassait de loin toutes les suppositions qu’il avait déjà entendu… Et c’était cette démone qui le lui avait dit…

Soudain, le réveil poser sur sa table de chevet se mit à sonner, et il se lever pour aller couper l’agaçante sonnerie qui résonnait dans la chambre plutôt exigüe. C’est alors qu’il aperçut la date. Et le peu de vestige de sa bonne humeur s’évanouit soudain tandis que les souvenirs l’envahirent comme la marée envahit la plage, c'est-à-dire à une vitesse folle, retournant le pauvre Aetyhs dans tous les sens et l’envoyant se fracasser sur les pointe acéré des écueils de la vie. Sa douleur fut telle qu’il chuta à genoux et se mit à pleurer comme un enfant. En effet, ce jour était le jour du décès de sa mère, son frère, et son père, qui s’était suicidé… Bien sur, Aetyhs ignorait que c’était la folie de son double qui avait poussé son père à cet acte, et il portait donc le fardeau de la mort de sa plus proche famille. Il chercha un appuie quelconque dans la déferlante de peine qui le submergeait, et le trouva, en l’occurrence, c’était sa chaise de bureau. Il se releva avec son aide, bien que pris d’un léger vertige, et chercha à tâtons son téléphone. Sa main tremblait tandis qu’il composait le numéro du campus, pour annoncer qu’il ne pourrait pas travailler aujourd’hui, car il devait faire quelque chose de personnel. Sa voix tremblante sembla convaincre la secrétaire qui lui offrit un congé pour la journée. Il passa alors à l’étape suivante qu’il avait décidé dans son désordre mental du au choc, soi, s’habiller.

~Allé mon vieux… T’as 22ans… Tu devrais te reprendre…~

Cette phrase résumait le désir de se reprendre d’Aetyhs, la seule chose dont il avait besoin, un peu de réconfort, pour reprendre confiance en lui. Il enfila sa veste noire, et sortit de la chambrette qu’il occupait en silence. Ses pas résonnèrent dans le couloirs et dan l’escalier, tandis qu’il s’enfonça dans la froideur de l’hiver….


Il arriva dans la rue commerçante, sans trop comprendre comment ses pas l’avaient guidé la. Un mince filet de bué sortait de ses lèvres et se dispersait dans la froideur matinale et hivernale, et ses pieds s’enfonçait en crissant dans la neige fraiche de la nuit passé.

~Il faudrait que je leur trouve des fleurs… Pour leur offrir… ça leur ferait plaisir…~

Tel fut la pensée d’Aetyhs tandis qu’il se rendit compte d’où il était. Il se mit donc en quête d’une boutique florale ouverte à cette heure assez matinal et qui vendait des fleurs en cette saison hivernale….

Après quelques vagues détours dans la rue marchande, l’Ange tomba sur une boutique de fleurs. La façade semblait accueillante et les fleurs étaient agréablement disposées, procurant à l’observateur une impression de bien-être et l’invitant à pénétrer dans le magasin. Ce fut le bouquet de rose blanche qui poussa le à pousser la porte, justement, et à entrer dans l’échoppe. La clochette retentit dans le silence du magasin, brisant le silence, et Aetyhs se demanda pendant quelque seconde si il ne dérangeait pas la gérante, à venir à une heure aussi matinale...

Y…. Y’a quelqu’un ?

Aetyhs se demanda si il avait bien fait de venir à la boutique et si il ne dérangeait pas. La gérante tardant à arrivée, il erra lentement dans les rayons fleuris présentant divers articles de jardinerie et autres objets de natures florales. Dans ce dédale de senteur et de bien-être, Aetyhs réussit l’exploit d’esquisser un sourire malgré la détresse qui le poignait. C’est alors qu’au détour d’un rayon…

Aetyhs sursauta en entendant la voix provenir de son dos : il était en effet en pleine contemplation d'une composition florale ravissante et ne s'attendait pas à entendre une voix humaine. il se retourna pour regarder la femme, et vit une grande fille un peu maigre, brune, dons les yeux reflétait une grande gentillesse. Elle lui demandait si elle pouvait se rendre utile, une attention fort louable, mais quelque peu prévisible : après tout, n'est ce pas le rôle de toute vendeuse ? Soudain, Dark Aetyhs décida de mettre son grand de sel dans la journée du grand dépressif en manteau noir : il murmura comme un conseil que la jeune femme était une vampire. Bien sur, Aetyhs ne se rendit compte de rien, et il pensa que son instinct le prévenait. Il regarda donc la femme tandis que son alter-ego voué au mal et au sadisme se rendormit, laissant l'Ange répondre à la vendeuse:

Je... Euh... Je... Je cherche des fleurs... Pour un d-décès...

Il avait buté sur ce dernier mot, comme si, malgré le temps déjà écoulé depuis la mort de ses proches, la douleur était toujours aussi présente, ce qui était vrai, d'ailleurs. Il se maudit intérieurement, et détourna le regard pour ne pas révélée à la femme la profondeur de sa peine.


Les... Les roses blanches... Elle sont encore à vendre ?


[hrp : c'est court, désolé >.<]

Pas la peine de me faire une composition... Je veux juste t-trois roses banches...

Il regardait maintenant les quelques fleurs qui se trouvait sur les étagères à coté de lui... Une larme coula le long de sa joue à cause de la peine qu'il avait éprouver lorsqu'il repensa à sa mère... Et à Williams. Il essuya la larme discrètement, bien que le geste ne dut pas échapper à la vampires qui lui offrait ses services. L'ange se demanda si elle trouvait les larmes de ses clients ridicule ou bien si elle était compatissantes ans le montrer... Mais après tout, il s'en fichait un peu, car il pensait que personne ne comprenait sa douleur. Après tout, personne ne l'avais jamais réconforter, personne n'avait jamais montrer d'intérêt pour lui, hormis pour le travail.. A part cette fameuse Aya.

Si vous pouvez me les emballez séparément... C'est pour T-trois personnes différentes...

Et en effet, il n'existait pas plus différent que son père, sa mère et son frère... Ils était tous les trois si différents du reste du monde, à ses yeux...D'ailleurs, il se surpris à se demander si Aya n'était pas différentes des autres elle aussi... Elle était si spéciale dans son attitude...Bien loin de son supérieur au travail ou bien de celle qui gérait les internes du campus...

M-merci...

[hrp: Je suis pas en forme moi... Il sont tous petits mes post T.T]

HRP : Pardon du retard chou ♪

Le jeune homme affirma qu'il ne souhaitait pas de composition, juste trois roses blanches, oui le blanc.. Une couleur qu'apprit Yuuki, c'était un blanc pur. Il regardait maintenant les fleurs non loin de lui, la belle vampire aperçut une larme couler sur ses joues, cet homme était vraiment chagriner aujourd'hui, et ça, Yuuki le comprenait, perdre un membre de sa famille c'était dur à supporter... Elle ferma les yeux, souriante elle prit trois roses blanches, les plus belles et celles qui sentaient le plus bon.

« Je vais les mettre à la caisse. »

Elle sourit au jeune homme et se dirigea vers la caisse, sa gentillesse avait toujours été un grand atout dans sa vie professionelle, sa joie de vivre et le bonheur qu'elle apportait aux autres étaient très bienveillants. Yuuki était toujours à l'écoute et n'hésitait pas à redonner le sourire aux gens en parlant, oui la parole était le remède aux chagrins, pourtant Yuuki s'était remise seule avec son frère du décès de leurs parents. C'est pourquoi elle compatisait avec le jeune homme. Doucement elle s'approcha de lui, prenant sa main et la serrant, la vampire lui sourit :

« Je vous offre un café, ça n'a pas l'air d'aller. Si ... Si vous voulez nous pouvons discuter... »

Yuuki alla vers la caisse surevelée et regarda les roses, elle souriait toujours. Le jeune homme lui demanda de les emballer séparément, c'était pour trois personnes différentes, Yuuki sourit :

« Je vous offre aussi ses roses, ne me payez pas. Je vous les donne, vous semblez être au plus bas, inutile de me montrer votre porte feuille, je vous en fait cadeau. Prenez les... ! »

Aetyhs était... Touché par le geste de la femme. Oui, touché, c'était l'exact mot pour décrire la grande reconnaissance qu'il éprouvait pour la fille, qui lui offrait les fleurs et qui était prête à lui payer le café. Combien de personne sur Terre aurait eu le même geste ? Il n'était pas sur que le chiffre dépasse la centaine. E, effet, le monde lui semblait si égoïste, ses douze milliards d'être humains si tournée vers leur petite personne, obsédé par l'idée de monter sur les échelons de la gloire ou de la renommée, sans se rendre compte qu'il piétinait plus faible qu'eux sur cette échelle, et qu'il ne pensait qu'à leur pomme. Oui, Aetyhs était touché par le geste et l'invitation, et il bredouilla quelques mots à l'intention de la femme, pour la remercier de sa bienveillance :

M-merci... Je... Si ça ne vous dérange p-pas... Je v-veux bien... Un café... M-merci... S'il v-vous plait...

Inutile de préciser que l'Ange noir, aux cheveux d'ébène, était totalement perdu dans ses propos, et qu'il se sentait mal, car, tout individu doté d'un regard normal, ou même d'une mauvaise vue, aurait put lire la détresse dans les traits et le visage d'Aetyhs. C'était aussi évident que le ciel est bleu, ou l'herbe est verte.... - Bon, ok, c'est pas évident pour les daltoniens, mais bon, hein... -. Donc, Aetyhs prit les roses de la mains de la femme et la remercia du regard, un regard emplie de gratitude à l'égard de celle qui l'aidait, heureux de trouver une bonne âme prête à écouter son coeur meurtrie, par les mort qui hantait sa conscience.

Je... Merci... Vous etes très aimable... Mademoiselle... .

C'est à ce moment-là qu'il se rendit compte qu'il ne connaissait pas la jeune femme qui lui proposait de l'écouter. Etrangement, cela le fit rosir, et il articula tant bien que mal son prénom, gêné à l'idée qu'une femme qu'il ne connaissait qu'à peine soit en train de lui dire de s’asseoir et de parler pour soulager son coeur... Bien sur, il suffisait de se pencher sur les relations d'Aetyhs pour voir que c'était à cause de, justement, son manque de relation avec des femmes qu'il était dans tout ses états à chaque fois que l'une d'entre elle lui parlait... Et pour être exact, son état actuel combinée à sa déprime n'arrangeait pas les choses... Mais pourquoi Diable n'arrivait-il pas à surmontée sa timidité à l'égard de la gente feminine ?

Le jeune femme qui le reconfortait s'appelait donc Yuuki... Elle etait vraiment gentille de l'écouter parler de sa vie, de ceux qu'il avait perdu, ses proches, sa famille... Il sentit qu'il pouvait enfin se confier à quelqu'un, une femme en qui il pensait avoir confiance... Même Aya ne lui donnait pas cette impression, car, malgré leurs discusions, elle semblait encore mystérieuse, enigmatique, alors que Yuuki insoirait la gentilesse et la confiance. La boule dans sa gorge diminua quelque peu, et il put reprendre doucement:

Je... V-vous aussi vous avez perdu vos parents ?

Étrangement, cette peine partagée semblait les rapprochés. Elle pouvait comprendre la sensation d'arrachement qu'il éprouvait quand il repensait à sa famille, ce fardeau aussi lourds que la pierre, étouffant et oppressant... Mais Aetyhs n'avait pas fini son récit, et il reprit donc:

A c-cause de l'incident, je suis rester longtemps dans le coma... J'étaits petit à cette époque... Et puis je me suis réveille un jour, et mon pere m'a appris la nouvelle... L'ange avala sa salive avant de poursuivre: J... J'était étouffé par ça... Williams mort, plus rien ne... Je suis resté immobile pendant longtemps, comme une poupée... Puis j'ai r-repris vie, je.... J'avais réussi à reprendre une volonté de v-vivre et... J-je... J'ai étudier pour être professeur... J'ai eut mon diplome... Et p-puis j'aidais mon père à v-vivre sans eux,.. J-jusqu'à mon départ d'Angleterre... Pour cette ile...

Sa voix se remit à trembler, et il se tut à nouveaux, pour ne plus parler, ne plus ressaser le sombre souvenir qui suivait...